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Summary
Are wars and political
strife factors in the cause of mental diseases ? For instance, what do
we know about the French Revolution ? Contemporary writers of memoirs are
untrustworthy, whether opponents or supporters. We have neither morbidity
nor mortality statistics nor accurate diagnostics for the patients in
public hospitals or private mental homes. A few cases are described for some
mystical or political lunatic women, and some Jacobin leaders. The "psychiatrists"
of that time have not noticed any increasing of insanity : a revolution is
not enough to provoke mental disease but it may reveal it.
Résumé
Les guerres et les
bouleversements politiques ou sociaux sont-ils des facteurs de troubles
mentaux. ? Ce travail expose ce que nous pouvons savoir pour la
Révolution francaise (1789-1799). Les mémorialistes sont trop infidèles,
qu’ils aient été opposants ou partisans. Nous n’avons ni statistiques de morbidité
ou de mortalité, ni de diagnostics précis, que
ce soit dans les hôpitaux publics ou dans les maisons de santé privées. L’histoire
clinique est évoquée de quelques délirantes mystiques ou politiques, et
de quelques personnalités jacobines. Les aliénistes de l’époque n’ont
pas constaté d’augmentation de la " folie " :
une révolution ne suffit sans doute pas pour créer la maladie mentale,
mais elle peut la révéler.
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Summary
Hieronymus Gemusaeus
(1505-1544), Professor of Medicine at Basle, is the earliest known reader of
Vesalius’ "Fabrica", commenting on it in a preface, dated 1
August, 1543.
Résumé
Hieronymus Gemusaeus
(1501-1544), professeur de médecine à l’Université de Bâle, dans une
préface datée du 1er août 1543, nous donne les premières
réponses d’un lecteur du "De Fabrica" de Vésale.
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Summary
Slovenes have lived in the
territory of today’s Slovenia for more than 14 centuries, whilst the
history of its medical culture goes back for 2000 years. The advent of
Christianity in Slovenia in the eighth century AD marked an important
turning point in the development of its medicine. The 500 years of the
Habsburg monarchy was later to have a further impact on the development of
new medical ideas. During the Renaissance, the names of the Slovene doctors
Mattioli, Paracelsus, Scopoli and Hacquet, who worked among Slovenians, were
to become known all over Europe. Others of Slovene origin were Perlach,
Santorio, Gerbezius, Carbonarius, Plenciz, and Sagar, whose work influenced
European medical culture, especially in German speaking countries. However,
their Slovene nationality was not acknowledged until the second half of the
19th century.
Résumé
Les Slovènes vivent sur le
territoire actuel depuis plus de 14 siècles mais l’histoire de leur
culture sanitaire remonte à deux millénaires. La christianisation du pays
slovène et son appartenance, durant cinq cents ans, à la monarchie
habsbourgeoise représentent une étape dans le développement de la
médecine locale. C’est pourquoi ce pays s’est ouvert à la diffusion
des idées et a permis à des médecins, connus en Europe (Mattioli,
Paracelsus, Scopoli, Hacquet), d’y œuvrer. En même temps, des médecins
slovènes ont contribué au développement de la culture sanitaire
européenne, avant tout dans les pays de langue allemande (Perlach,
Santorio, Gerbezius, Carbonarius, Plenciz, Sagar…), alors que l’identité
slovène n’est reconnue que depuis la seconde moitié du 19e
siècle.
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Summary
Georges Mareschal, First
Surgeon to Louis XIV and then to Louis XV, exercised a great influence on
some near relations of his, who, like him, became excellent surgeons. A
nephew of his, Martin Guérin, probably Marie Roger’s sister’s son,
Mareschal’s wife, distinguished himself as a surgeon. His uncle made him
Ordinary Surgeon of the "Hôpital de la Charité" in
Paris. His hand was "swift and skillful". He gave
treatment to Colonel de Fénelon, a French archbishop's great-nephew, war
wounded in 1713. And he operated on James Edward Stuart of England for
"fistula", the "Old Pretender"
or the "Chevalier de Saint-Georges", in Avignon, in
1716. Martin Guérin’s eldest son, Georges Guérin, was also a highly
esteemed surgeon. On and after 1733, he was successively a surgical
departmental head of the Italian Army, a chief-surgeon of the
"Hôpital de la Charité" in Paris, a surgical officer
of the second Musketeer Company. He was ennobled by Louis XV and received
the ribbon of the "Ordre de Saint-Michel". One of
Georges Guérin’s sisters married the surgeon Sauveur-François Morand,
who achieved celebrity of his operations and his works. He delivered a
funeral oration in praise of Georges Mareschal, at the meeting of the
"Académie royale de chirurgie" on June 18, 1737. His
son, a medical doctor, Clément Morand, and his son-in-law, the surgeon
Sabatier, were not second to him as far as talent is concerned. Mareschal’s
fourth near relative, an anatomist, got himself talked about in connection
with an autopsy. He was the husband of one of Elisabeth du Brun’s
daughters, Mareschal’s sister.
Résumé
Georges Mareschal, Premier
chirurgien de Louis XIV puis de Louis XV, exerça une grand influence sur
certains de ses proches parents, qui devinrent comme lui d’excellents
opérateurs. Un de ses neveux, Martin Guérin, sans doute le fils d’une sœur
de Marie Roger, épouse de Mareschal, se distingua dans la profession de
chirurgien. Son oncle le fit nommer chirurgien ordinaire de l’hôpital de
la Charité, à Paris. Sa main était " sûre et
légère ". Il donna ses soins au colonel de Fénelon, petit-neveu
du cardinal, blessé de guerre en 1713 ; et il opéra de la
" fistule " Jacques Edouard Stuart d’Angleterre, dit
le " Prétendant " ou le " Chevalier de
Saint-Georges ", à Avignon, en 1716. L’aîné des fils de
Martin, Georges Guérin, fut lui aussi un chirurgien réputé. A partir de
1733, il fut successivement chef du Service chirurgical de l’Armée d’Italie,
chirurgien en chef de l’hôpital de la Charité à Paris, chirurgien-major
de la seconde Compagnie des Mousquetaires. Il fut anobli par Louis XV et
reçut le cordon de l’Ordre de Saint-Michel. Une sœur de Georges Guérin
épousa le chirurgien Sauveur-François Morand, qui se rendit célèbre par
la diversité de ses opérations et par ses ouvrages. C’est lui qui
prononça l’éloge de Georges Mareschal à la séance de l’Académie
royale de chirurgie, le 18 juin 1737. Son fils, médecin, Clément Morand,
et son gendre, chirurgien, Sabatier, ne lui cédèrent en rien en talent. Un
quatrième proche parent de Mareschal, anatomiste, aurait fait parler de lui
à propos d’une autopsie. Ce serait l’époux d’une fille d’Elisabeth
du Brun, une sœur de Mareschal.
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Summary
Paolo Zacchias (1584-1659),
the physician of the Pope, in his main work " Quaestiones
medico-legales " (Rome, 1621-1625), provides answers to hundreds
of important and theoretical questions. On the following pages, the author
tries to summarize Zacchias’ opinion concerning the problem of honorarium
and fee, hoping that this short extract will prove to be useful for the
modern physician as well.
Résumé
Paolo Zacchias (1584-1659),
médecin du Pape, tente de répondre à une centaine de questions pratiques
et théoriques dans son ouvrage principal, " Quaestiones
medico-legales " (Rome, 1621-1625). Dans les pages qui suivent, l’auteur
essaie de résumer les idées de Zacchias en ce qui concerne les honoraires
et paiements ; il espère que ce court article sera également utile au
médecin d’aujourd’hui.
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Summary
The magic of the Mandrake
grew with the passage of time. Elusive in its origins, where its
associations lay with the age-long mysteries of love, its potency lingers on
through the medicine of the Middle Ages, then beyond the Renaissance to find
an historical mention even in the mid twentieth century physicians’ vade
mecum, Martindale’s Extra Pharmacopoeia.
But before it is stripped
of its more dramatic pretensions to stand revealed, there are romantic
byways to explore, where it has played a rôle as powerful as its
pharmacological properties ; and these are real enough. Its nature is
of the essence of mediaeval medicine. Its first secrets were those of love
and fecundity and sleep. Sterile marriages were anathema to the Jews. What
better authority to search for the means of their correction could be found
than in the Bible itself, which records the success of the Mandrake in
promoting fertility, when every other subterfuge had been exhausted.
Résumé
Le génie de la mandragore
n’a fait que croître au cours des temps. Son origine est insaisissable
mais on la retrouve, depuis longtemps, associée au mystère de l’amour et
à l’art de guérir, surtout au Moyen Age et à la Renaissance, voire
au-delà, avec même une note dans la Pharmacopée de Martindale.
Mais avant qu’on ne la
prive de ses prétentions, il faut rappeler la dimension romantique de la
mandragore qui a joué un rôle aussi significatif que ses propriétés
pharmacologiques. Ses premiers secrets étaient l’amour, la fécondité et
le sommeil. Les mariages sans enfant étaient l’objet d’anathème chez
les Juifs et la Bible la cite comme traitement. Qu’espérer de mieux pour
en faire la promotion même dans les infertilités réfractaires ?
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