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Dictionnaire de médecine et de chirurgie pratiques

Paris : Gabon, Méquignon-Marvis, J.-B. Baillière, Crochard. 1829-1836

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Marie-France Claerebout
Rédactrice spécialisée (Lille)
mfclaerebout@gmail.com
31/01/2023
Andral, page de titre
Page de titre, consultable sur Medica
Andral, page des A
Page des A, consultable sur Medica

Structuration de l'ouvrage

  • Dictionnaire en quinze volume, sans illustrations.
  • Les articles sont signés, parfois complétés de bibliographies.
  • Les renvois sont introduits par Voyez.
  • Le premier volume détaille la distribution des matières, contributeur par contributeur.
  • Frontispice présent sur chaque volume – Dictionnaire de médecine et de chirurgie pratiques, par MM. Andral, Begin, Blandin, Bouillaud, Bouvier, Cruveilhier, Cullerier, Deslandes, Devergie (Alph.), Dugès, Dupuytren, Foville, Guibourt, Jolly, Lallemand, Londe, Magendie, [Martin-Solon,] Ratier, Rayer, Roche, Sanson.

Présentation

Le Dictionnaire de médecine et de chirurgie pratiques, dit aussi « Le quinze volumes » ou « Andral », paraît de 1829 à 1836 et s’adresse avant tout aux praticiens. Y est développé en priorité « tout ce qui peut contribuer à rendre les opérations de la thérapeutique médicale et chirurgicale plus sûres et mieux appropriées à la nature, ainsi qu’aux complications des maladies »[1]. Il fait appel à de nombreux contributeurs, couvrant toutes les branches des connaissances médicales, « spécialement envisagées sous le rapport des lumières qu’elles répandent sur le diagnostic et sur le traitement des maladies »[2]. Louis Jacques Begin (1793-1859) y signe une brillante introduction sur l'histoire des pratiques médicales et des idées, « morceau riche d’aperçus, frappant de clarté et de rapidité, et peut-être le plus remarquable qui soit sorti de la plume féconde de son auteur »[3]. « C’est par la forme surtout que le Dictionnaire de Médecine pratique diffère de ceux qui ont paru avant lui [...]. Les points de sciences accessoires à la médecine proprement dite, qui, dans les autres dictionnaires, occupent la place la plus importante et y sont les plus recherchés, n’ont ici qu’une importance secondaire ou bien manquent entièrement. [...] La chimie n’y offre de l’importance que dans ce qui est indispensable à la connaissance des médicamens les plus utiles ou les plus énergiques, et surtout des poisons, ainsi que des agens propres à les neutraliser. La physique n’y intervient que dans ce qui se rapporte intimement, soit à l’hygiène, soit à certains modes de traitemens, et l’histoire naturelle pour ce qui concerne exclusivement la connaissance des drogues simples [4]. »

Notes

  • [1] Dictionnaire de médecine et de chirurgie pratiques, volume 1, page vi, disponible sur Medica.
  • [2] Idem.
  • [3] Gazette médicale de Paris, série 1, n° 2, Paris : [s.n.], 1831, page 411, disponible sur Medica.
  • [4] Revue médicale française et étrangère et journal de clinique de l'Hôtel-Dieu, de la Charité et des grands hôpitaux de Paris, tome 1er, Paris, Montpellier : Gabon, 1832, p. 241, disponible sur Medica.

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