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Amphithéâtre
Castrense |
L’amphithéâtre Castrense, presque
entièrement construit en brique, date de la fin de la dynastie des Sévères
(IIIe siècle). Il faisait sans doute partie, comme le palais
Sessorien, de la propriété impériale qui s’étendait dans ce secteur, d’où
son nom, puisque «castrum» signifiait à cette époque «résidence impériale». |
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Aqueduc de
Claude |
Commencé par Caligula en 38 et
terminé en 52, l’aqueduc de Claude (Acqua Claudia) est le plus grandiose des
aqueducs romains. Il s’étendait sur 68 km, dont 15 à l’air libre, à partir
des montagnes de Subiaco. Il fut prolongé à partir de la porta Maggiore par
une ramification construite par Néron (54-68) et appelé l’ « aqueduc de
Néron ». Domitien (81-96) le prolongea une nouvelle fois jusque sur le
Palatin pour alimenter son palais en eau. |
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Aqueduc de
Néron |
L’aqueduc de Néron alimentait en eau
le Palatin à partir de la Porta Maggiore. Des vestiges subsistent non loin
du Colisée. |
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Arc de
Constantin |
L’arc
de Constantin, situé tout près du Colisée, fut élevé en 315 par le Sénat et
le peuple romain en l’honneur de la victoire de Constantin contre son rival
Maxence au pont Milvius en 312. De même que le Colisée, il fut intégré aux
fortifications médiévales. Restauré au XVIIIe siècle, il fut
remis dans son état actuel en 1804. |
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Arc de
Dolabella |
L’arc de Dolabella, qui date du Ier
siècle ap. J.-C., est situé à proximité du Colisée. Il est surmonté des
restes de l’aqueduc de Néron qui alimentait en eau le Palatin à partir de la
porta Maggiore. |
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Arc de Drusus |
L’arc de Drusus n’a pas été élevé à
Drusus (38-39 av. J.-C.), frère cadet de l’empereur Tibère, mais date du IIe
siècle. Au IIIe siècle, Caracalla l’utilisa comme support de
l’aqueduc qui conduisait l’eau aux thermes qu’il fit construire. |
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Arc de Janus |
Cette construction date du IVe
siècle et marque la limite du forum Boarium, forum réservé au commerce des
bestiaux. Il s’agit d’un « janus », c’est-à-dire une porte publique sous
laquelle passaient les voies les plus fréquentées. Ce nom fait référence au
pouvoir du dieu Janus de protéger les carrefours. |
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Arc de Septime
Sévère |
Situé à l’extrémité occidentale du
Forum, près de la Curie, l’arc de triomphe de Septime Sévère fut érigé en
203 pour célébrer une série de victoires de l’empereur sur les Parthes et la
réorganisation de la province de Mésopotamie. Les statues de Septime Sévère,
de ses deux fils Caracalla et Geta, ainsi que celle de la Victoire le
surmontaient. Les noms des trois héros figuraient dans le texte de la
dédicace ; celui de Geta fut effacé après que Caracalla l’eut fait tuer pour
succéder seul à son père. |
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Arc de Titus |
L’arc de Titus est situé sur le
Forum, plus précisément sur la petite colline appelée la Velia, qui reliait
le Palatin à l’Esquilin. Titus, qui régna de 79 à 81, était le fils aîné de
l’empereur Vespasien. En 70, il prit d’assaut Jérusalem, mettant ainsi un
terme à la campagne que son père menait en Palestine depuis quatre ans.
Après sa mort, on lui éleva un arc de triomphe pour commémorer cet exploit. |
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Capitole (mont) |
Quoiqu’étant la plus petite colline
de Rome, le Capitole est un lieu très prestigieux car il a toujours été
associé au pouvoir. Dans la Rome antique, il abritait le centre de la vie
politique et religieuse. |
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Chapelle
Sixtine |
Cette chapelle du Vatican est dite «
Sixtine » car elle fut construite sur l’ordre du pape Sixte IV, de 1477 à
1480. Les créneaux qui subsistent à l’extérieur attestent du caractère
défensif qui lui avait été conféré à l’origine. Les parois latérales furent
décorées par des peintres ombriens et florentins. Michel-Ange fut chargé de
la décoration de la voûte et de la paroi au-dessus de l’autel. Sur cette
dernière il réalisa la fameuse fresque du Jugement dernier.
Voir :
Thais, 1200 ans de sculpture italienne |
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Château
Saint-Ange |
Le Château Saint-Ange (Castel S.
Angelo), sur la rive droite du Tibre, était à l’origine le mausolée de
l’empereur Hadrien et de sa famille (IIe s. ap. J.-C.). Mais dès
la fin du IIIe siècle, Aurélien, qui entoura la ville d’une
enceinte, l’intégra dans les murailles et en fit une forteresse. Durant le
Moyen Age, époque de luttes entre la papauté et les familles nobles
romaines, l’édifice devint un véritable château fortifié. Clément VII, qui
s’y réfugia en 1527 pour échapper à Charles Quint, y fit aménager des
appartements qui seront embellis sous Paul III par Sangallo le Jeune. Le nom
de cet édifice commémore l’apparition à Grégoire le Grand, en 590, d’un ange
annonçant la fin de la peste à Rome. Après l’unification de l’Italie, il
devint une caserne et une prison militaire. Il a ensuite été transformé en
musée. |
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Colisée |
Le
Colisée (Colosseo) était le plus grand amphithéâtre du monde romain. Sa
construction fut entreprise en 72 par l’empereur Vespasien, le premier des
Flaviens, d’où l’appellation d’amphithéâtre Flavien. Il s’étend sur une
partie de l’espace occupé auparavant par la Maison Dorée de Néron. Il doit
son nom soit à la proximité de la statue colossale de Néron, le « Colosseum
», soit tout simplement à ses dimensions exceptionnelles (527 m de long et
57 m de haut). Le Colisée fut inauguré en 80 par Titus, le fils de
Vespasien. Suite à l’interdiction des duels de gladiateurs en 404 et à la
disparition des combats de bêtes fauves au VIe siècle, il fut
laissé à l’abandon. A partir du XIIIe siècle, il devint une
forteresse. Du XVe au XVIIIe siècle, on s’en servit
comme carrière de pierres pour la construction des nouveaux édifices romains
(palais Venezia, palais de la Chancellerie et basilique Saint-Pierre). C’est
le pape Benoît XIV qui mit fin au pillage en le consacrant aux martyrs
chrétiens. |
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Colonne de
Trajan |
La colonne de Trajan, conçue par
Apollodore de Damas, est haute de 38 m et constituée de 17 tambours de
marbre sculptés en spirale avec des panneaux racontant des épisodes des deux
guerres contre les Daces destinés à célébrer les victoires l’empereur. |
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Eglise de Jésus |
L’église del Gesù est l’église
principale des Jésuites à Rome. Lorsque fut décidée en 1568 la construction
de cette église, le cardinal Alexandre Farnèse s’engagea à financer
l’entreprise et imposa son propre architecte, Vignole (1507-1573) ;
parallèlement, la Compagnie de Jésus engagea un architecte jésuite pour
veiller à l’application des exigences de la règle. La façade, très sévère,
qui constitua le modèle du « style jésuite », style de transition entre
l’art de la Renaisance et l’art baroque, a été réalisée par Giacomo della
Porta. La décoration intérieure, très exubérante, a été exécutée presque un
siècle plus tard pendant la période baroque. |
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Eglise de S.
Maria… |
Il s’agit de l’église S. Maria
d’Aracoeli qui se trouve érigée sur le Capitole. Elle occupe la partie nord
de la colline, c’est-à-dire l’emplacement de la citadelle qui avait été
construite dès les origines de la ville pour protéger le Palatin. Il ne
s’agissait au départ que d’un oratoire que les moines franciscains
transformèrent en église en 1250. Son nom serait dû soit à un autel élevé à
une déesse du ciel soit à la citadelle préexistante (arx en latin). |
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Eglise de Saint
André |
Il s’agit sans doute de l’église S.
Andrea della Valle qui est située à proximité de S. Carlo ai Catinari.
Commencée en 1591 par Giacomo della Porta, elle fut terminée de 1608 à 1623
par Carlo Maderno. La façade, qui a été ajoutée de 1656 à 1665 par Carlo
Rainaldi est l’une des plus élégantes de l’époque baroque. Son plan à nef
unique flanquée de deux chapelles communicantes, inspiré de l’église du
Gesù, est caractéristique de la Contre-Réforme. Les fresques de la coupole
sont l’œuvre de Lanfranco ; quant à celles de l’abside, elles ont été
réalisées par le Dominiquin. |
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Eglise de
Saint-Antoine-des-Portugais |
L’église de
Saint-Antoine-des-Portugais (S. Antonio dei Portoghesi) fut construite au
XVIIe siècle dans le style rococo. Elle renferme un monument
funéraire dû à Canova et un beau tableau d’Antoniazzo Romano (XVe
s.) représentant la Vierge entre les saints François et Antoine. |
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Eglise de
Saint-Clément |
Fondée au IVe siècle dans
la maison particulière d’un chrétien, cette basilique fut aussitôt dédiée à
saint Clément, un des premiers successeurs de saint Pierre, et fait donc
partie des plus anciennes basiliques romaines. Dévastée en 1084, elle fut
reconstruite par Pascal II à partir de 1108 sur les ruines de la précédente.
Malgré les décorations baroques de stucs qui ont été ajoutées au XVIIIe
siècle, elle conserve de nombreux éléments médiévaux, par exemple la superbe
mosaïque très colorée qui décore l’abside. Au niveau inférieur, la basilique
du IVe siècle abrite elle aussi de nombreuses fresques. |
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Eglise de
Sainte-Agnès-en-Agone |
L’église de Ste-Agnès-en-Agone se
situe sur la Place Navone juste en face de la fontaine des Quatre-Fleuves du
Bernin. Selon la tradition, un petit oratoire s’élevait dès le VIIIe
siècle sur ce lieu où sainte Agnès aurait été martyrisée. En 1652, le pape
Innocent X chargea Girolamo Rainaldi et son fils Carlo de reconstruire
l’édifice pour en faire la chapelle familiale, attenante à son palais. Les
travaux furent poursuivis par Borromini, qui réalisa une partie du dôme et
de la façade, et achevés par un groupe d’architectes. L’intérieur, sur un
plan en croix grecque, est original : les niches ouvertes dans les piliers
de la coupole le transforment en octogone ; les autels sont décorés de «
tableaux de marbre » exécutés par des élèves du Bernin. Des déocrations de
stucs, de dorures et de peintures ont été rajoutées à la fin du XVIIe
siècle. |
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Eglise de
Sainte-Agnès-hors-les-Murs |
La tombe de sainte Agnès n’était
marquée à l’origine que par une petite chapelle que le pape Honorius fit
reconstruire et agrandir au VIIe siècle. Cette église a été
plusieurs fois reconstruite, notamment au XIXe siècle. |
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Eglise de
Sainte-Constance |
A l’origine de l’église de
Sainte-Constance se trouve un mausolée, datant du IVe siècle, où
furent ensevelies les filles de l’empereur Constantin, Hélène et
Constantine. Le nom de Ste-Constance résulte d’une confusion avec celui de
Constantine. C’est sans doute au XIIIe siècle que ce mausolée fut
transformé en église. |
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Eglise de
Sainte-Croix-de-Jérusalem |
L’église de Sainte-Croix-de-Jérusalem
(S. Croce in Gerusalemme) se trouve dans la partie orientale de la ville,
contre la muraille d’Aurélien, juste à côté de la Porta Maggiore. A son
emplacement s’élevait autrefois le palais Sessorien, demeure privée de
l’impératrice Hélène, la mère de Constantin. Celle-ci avait rapporté de son
pèlerinage à Jérusalem un fragment de la vraie Croix. Après la mort de
l’impératrice, une partie de son palais fut transformée par Constantin ou
ses fils en une église destinée à abriter la précieuse relique. L’édifice a
été modifié une première fois au XIIe siècle par le pape Lucius
II, puis à la Renaissance et au XVIIIe siècle. |
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Eglise de
Sainte-Marie de la Paix |
L’église de Sainte-Marie de la Paix
(S. Maria della Pace) se situe non loin de la Place Navone. Le premier
édifice datant du XIIe siècle a été rebâti en 1480 par Sixte IV.
A l’époque baroque, Alexandre VII confia à Pierre de Cortone le soin
d’ériger une nouvelle façade. Pour insérer son œuvre dans le réseau des
ruelles environnantes, l’architecte composa devant l’église une place
entourée de quelques beaux palais. L’architecture intérieure est toujours
celle du XVe siècle. Elle abrite des décorations illustres comme
les quatre Sibylles inspirées par les anges, peintes par Raphaël en 1514,
sans doute sur le modèle de celles de Michel-Ange à la chapelle Sixtine, ou
encore les élégantes fresques de Baldassare Peruzzi (1481-1536). Le
cloître, construit en 1504, est l’une des premières œuvres de Bramante à
Rome. |
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Eglise de
Sainte-Marie sur Minerve |
L’église de Ste-Marie sur Minerve (S.
Maria sopra Minerva), située au cœur de Rome, à proximité du Panthéon, a été
fondée au VIIIe siècle sur les vestiges du temple de Minerve
construit par Domitien et subit de nombreuses transformations au fil des
siècles. Elle est depuis toujours l’église principale des Dominicains,
rivaux des Jésuites dans la défense de l’orthodoxie catholique contre la
Réforme. Cette église renferme de nombreuses œuvres d’art (tableaux,
fresques, monuments funéraires). |
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Eglise de
Sainte-Marie-des-Anges |
L’ église de Ste-Marie-des-Anges (S.
Maria degli Angeli) se trouve dans la partie nord-est de Rome, près de la
gare Termini. Le pape Pie IV ordonna en 1561 la construction de cette église
et d’un couvent pour les Chartreux à l’emplacement des thermes construits
par Dioclétien. Le projet fut confié à Michel-Ange, alors âgé de 86 ans. Le
projet n’ayant cessé de s’altérer après la mort de l’architecte et ayant
abouti à une ensemble informe, en 1749 l’architecte Luigi Vanvitelli fut
chargé de lui redonner une unité. La façade qu’il conçut fut détruite au
début du XXe siècle, laissant apparaître depuis la paroi du
caldarium des thermes antiques. Le plan adopté est celui en croix grecque.
Outre les tombeaux de Salvator Rosa et Carlo Maratta ainsi que les fresques
du Dominiquin remarquées par Cloquet, cette église abrite également de
nombreux tableaux du XVIIIe siècle parmi lesquels La messe
dite par saint Basile du peintre français Pierre Subleyras. |
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Eglise de
Sainte-Marie-Majeure |
L’église de Sainte-Marie-Majeure (S.
Maria Maggiore) fait partie des quatre basiliques de Rome à avoir reçu le
titre de « majeure », avec Saint-Jean-de-Latran, St-Paul-hors-les-murs et
St-Pierre. Située sur le mont Esquilin, elle fut élevée par le pape Sixte
III (432-440) en l’honneur de Marie, juste après le concile d’Ephèse au
cours duquel le patriarche de Constantinople Nestorius nia à la Vierge le
titre de Mère de Dieu. Les papes successifs voulant chacun contribuer à la
gloire de la Vierge, la basilique subit de nombreuses modifications. En
1377, Grégoire XI y fit ériger un campanile, le plus haut de Rome. Aux XVIIe
et XVIIIe siècles, le chevet fut refait, et au milieu du XVIIIe
siècle, Benoît XIV confia à Ferdinando Fuga l’érection de la façade. |
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Eglise de
Saint-Etienne-le-Rond |
L’église de St-Etienne-le-Rond (S.
Stefano Rotundo), dotée d’un plan circulaire, fut construite sur le mont
Caelius entre la fin IVe et le début du Ve siècle en
suivant le plan du St-Sépulcre de Jérusalem. C’était alors l’une des églises
les plus somptueuses de Rome, avec ses trois nefs concentriques séparées par
des colonnes à chapiteaux ioniques et sa décoration de marbre et de
mosaïques. Au XVe siècle, l’église se dégradant de plus en plus,
on détruisit la nef extérieure pour sauver l’édifice et l’on fit élever un
mur entre les colonnes de la seconde enceinte. Le diamètre de l’église passa
alors de 65 à 40 m. Au XVIe siècle, les murs furent décorés de 34
fresques de Pomarancio (v. 1530-1592) décrivant des scènes de martyre. |
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Eglise de
Saint-Grégoire-le-Grand |
Il s’agit de l’église de
St-Grégoire-le-Grand (S. Gregorio Magno), située sur le mont Caelius. Selon
la légende, au VIe siècle, Grégoire aurait transformé sa demeure
en monastère et en église. Au XIIe siècle, l’église fut rebâtie
et dédiée au saint pape. L’édifice actuel date des XVIIe-XVIIIe
siècles. Elle renferme notamment un autel datant du XVe siècle
orné de bas-reliefs racontant la légende de saint Grégoire. A côté de
l’église s’élèvent trois chapelles : la chapelle Ste-Sylvie dédiée à la mère
de saint Grégoire, la chapelle St-André ornée d’une fresque du Dominiquin et
la chapelle Ste-Barbe. |
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Eglise de
Saint-Ignace ou des Jésuites |
L’église de St-Ignace (S. Ignazio) ou
des Jésuites se trouve dans le même quartier que l’église de Ste-Marie sur
Minerve. Dédiée à saint Ignace de Loyola, fondateur de l’ordre des Jésuites
et du Collège romain, premier établissement scolaire gratuit, elle fut
commencée en 1626 d’après les plans du jésuite Orazio Grassi. Elle fut
longtemps la chapelle du Collège romain dans l’enceinte duquel elle s’élève.
Cette église est décorée de fresques imposantes du jésuite Andrea Pozzo et
abrite La Gloire de saint Louis de Gonzague, admirable composition du
sculpteur français Pierre Legros, pensionnaire de l’Académie de France. |
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Eglise de
Saint-Jean-de-Latran |
L’empereur Constantin, vainqueur de
son rival Maxence, ayant ordonné en 312 que cessent les persécutions contre
les chrétiens, dès 314 le pape Sylvestre Ier résida au Latran,
ensemble d’édifices composé d’un palais, d’une basilique et d’un baptistère,
qui fut la résidence pontificale officielle à partir du Ve siècle
et jusqu’au départ de la papauté en Avignon. Constantin fit édifier la
basilique sur l’emplacement de la caserne des gardes du corps de Maxence.
Ravagée par les barbares au Ve siècle, ruinée par un tremblement
de terre puis par un incendie, elle fut reconstruite à l’époque baroque et
au XVIIIe siècle. |
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Eglise de
Saint-Jean-des-Florentins |
La construction de l’église
St-Jean-des-Florentins (S. Giovanni dei Fiorentini) fut commanditée par le
pape florentin Léon X afin qu’elle serve d’église « nationale » à ses
compatriotes résidant à Rome. Les artistes les plus fameux de cette époque
furent appelés à concourir : Peruzzi, Michel-Ange, Raphaël. C’est Jacopo
Sansovino qui remporta le projet. Commencés au début du XVIe
siècle, les travaux furent poursuivis par Sangallo le Jeune, Giacomo della
Porta et achevés en 1614 par Carlo Maderno. La façade fut bâtie au XVIIIe
siècle dans le style de la Contre-Réforme finissante. Elle abrite notamment
deux tombeaux dessinés par Borromini, qui est lui-même enterré dans cette
église aux côtés de son maître Carlo Maderno. Elle est située au bord du
Tibre, sur la rive gauche, presque en face du Château St-Ange. |
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Eglise de
Saint-Laurent-hors-les-Murs |
La basilique de
Saint-Laurent-hors-les-Murs (S. Lorenzo fuori le Mura) a été construite le
long de la via Tiburtina, à l’est de la ville, sur le lieu de sépulture de
saint Laurent, diacre né en Aragon et martyrisé en 258 sous l’empereur
Valérien. En 330, l’empereur Constantin fit élever sur la tombe du saint un
premier sanctuaire qui fut reconstruit au VIe siècle par Pélage
II, puis agrandi au XIIIe siècle par Honorius III. On l’appelle
aussi parfois S. Lorenzo al Verano car elle se trouve sur le domaine qui
appartenait dans l’Antiquité à un certain Lucius Verus. |
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Eglise de
Saint-Louis-des-Français |
La construction de l’église de
St-Louis-des-Français (S. Luigi dei Francesi), située sur la Place Navone,
commença en 1518. C’est le cardinal Jules de Médicis, le futur pape Clément
VII, qui en posa la première pierre. Elle ne fut terminée qu’en 1589, en
partie grâce aux subventions accordées par Henri II, Henri III et Catherine
de Médicis. Cette église fut consacrée la même année comme l’église
nationale des Français à Rome. La façade a été réalisée par Giacomo della
Porta. Quant à l’intérieur, il a été enrichi au XVIIIe siècle de
marbres, tableaux, dorures et stucs. L’église abrite les dépouilles de
nombreux Français illustres, des fresques du Dominiquin, des œuvres du
Caravage et un retable attribué au Bassan. |
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Eglise de
Saint-Marc |
La basilique de St-Marc, dédiée à
saint Marc évangéliste, a été fondée en 336 et rebâtie par Grégoire IV au IXe
siècle. Elle fut incluse par le cardinal Pietro Barbo dans le palais de
Venise (1455) et reconstruite. Sa façade Renaissance est attribuée à
Giuliano Maiano ou à Leon-Battista Alberti. L’intérieur de l’édifice
constitue un exemple bien romain de la superposition des styles. Dans
l’abside est conservée une mosaïque du IXe siècle. |
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Eglise de
Saint-Onuphre |
Située sur le mont Janicule, l’église
de Saint-Onuphre (S. Onofrio) fut fondée en 1434 par un religieux de l’ordre
des ermites de saint Jérôme. Sous la galerie, à droite de l’entrée, des
fresques du Dominiquin illustrent la vie de saint Jérôme. A l’intérieur, on
trouve des fresques probablement dues à Baldassare Peruzzi |
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Eglise de
Saint-Paul-hors-les-Murs |
L’église de St-Paul-hors-les-Murs (S.
Paolo fuori le Mura) est l’une des basiliques majeures de Rome. Erigée le
long de la via Ostiense, à l’endroit où fut déposé le corps de saint Paul,
il n’y avait à l’origine qu’un petit édicule ou memoria. Comme pour
saint Pierre, l’empereur Constantin entreprit de faire construire une
basilique pour abriter la tombe, laquelle fut consacrée en 324. A la fin du
siècle, devant l’afflux des pèlerins sur ce lieu, on agrandit l’édifice et
pour ce faire on inversa son orientation : au lieu d’être tournée vers la
via Ostiense, la façade fut désormais tournée vers le Tibre. Cette
somptueuse basilique fut achevée en 395. Elle fut reconstruite après
l’incendie qui la ravagea presque entièrement en 1823. |
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Eglise de
Saint-Pierre |
La basilique de Saint-Pierre
constitue le plus vaste des sanctuaires chrétiens. La première basilique fut
construite de 324 à 350 environ par l’empereur Constantin, à l’emplacement
où avait été déposé Pierre, choisi par le Christ pour être le chef des
apôtres et la base de l’Eglise. Cette première construction menaçant de
tomber en ruine après mille ans d’existence, le projet d’un nouvel édifice
vit le jour sous le pontificat de Nicolas V mais fut abandonné à sa mort en
1455. Durant une cinquantaine d’années, les papes se contentèrent de faire
consolider la basilique. Il faut attendre le pontificat de Jules II pour que
le projet de construction soit repris, selon les plans de l’architecte
Bramante. A la mort de celui-ci, les architectes se disputèrent longuement
pour savoir s’il fallait continuer selon le même plan ou non. En 1547,
Michel-Ange, nommé architecte en chef de tous les travaux au Vatican trancha
en faveur du plan en croix grecque de Bramante et poursuivit l’œuvre de son
prédécesseur. Giacomo della Porta et Domenico Fontana achevèrent la coupole.
Mais en 1606, Paul V opta définitivement pour le plan en croix latine, apte
aux grandes cérémonies et aux prédications. Dans les années 1630, le Bernin
acheva la basilique dans un style baroque. Au total, la construction de la
basilique a duré plus de 120 ans et aura occupé 20 papes et 10 architectes. |
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Eglise de
Saint-Pierre-aux-Liens |
L’église de St-Pierre-aux-Liens (S
Pietro in Vincoli) a été consacrée par Sixte III au Ve siècle,
mais sa construction est probablement plus ancienne. A la Renaissance, les
cardinaux de la famille Della Rovere en furent titulaires : Francesco,
devenu le pape Sixte IV, puis Giuliano, le futur Jules II, la firent
restaurer. Elle abrite le fameux Moïse de Michel-Ange ainsi que le
mausolée de Jules II, exécuté par le même artiste. Les pèlerins viennent y
vénérer les chaînes de saint Pierre. A l’origine, il y avait deux chaînes,
l’une qui avait lié l’apôtre à Jérusalem, l’autre à Rome. Au XIIIe
siècle naquit la légende de la soudure miraculeuse qui réunit les deux
reliques. |
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Eglise de San
Carlo ai Catinari |
L’église de S. Carlo ai Catinari date
de l’époque de la Contre-Réforme. Son imposante façade a été réalisée de
1635 à 1638. Certains éléments de la décoration intérieure sont l’œuvre de
très grands artistes comme le Dominiquin (les vertus cardinales représentées
aux pendentifs de la coupole), Pierre de Cortone, auteur de la Procession
de saint Charles Borromée pour conjurer la peste de Milan qui orne le
maître-autel, ou encore Lanfranco pour l’abside. |
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Eglise de San
Pietro in Montorio |
L’église de S. Pietro in Montorio fut
élevée à la fin du XVe siècle, sous le pontificat de Sixte IV,
par le souverain d’Aragon Ferdinand II le Catholique, et dédiée à saint
Pierre à cause d’une légende qui situait là le lieu où l’apôtre fut
crucifié. Des artistes célèbres participèrent à sa décoration : on y trouve
une fresque de Sebastiano del Piombo (La Flagellation), une voûte
peinte par Baldassare Peruzzi et des sculptures de Bartolomeo Ammannati. La
décoration de certaines chapelles est caractéristique de la Contre-Réforme. |
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Eglise de Santa
Maria in Navicella |
Le nom de l’église de S. Maria in
Navicella est un nom forgé par Cloquet pour désigner l’église de S. Maria in
Domnica, devant laquelle a été aménagée en 1931, avec une sculpture du XVIe
siècle imitant une barque antique, la « fontaine de la Navicella ». Les
origines de cette église remontent au IXe siècle, mais l’édifice
subit quelques transformations à la Renaissance. A l’initiative du pape Léon
X, l’architecte Andrea Sansovino rénova la façade et le portique ; il décora
ce dernier de lions pour rappeler le nom de son commanditaire. Du IXe
siècle, l’intérieur a conservé le plan basilical à trois absides, les
colonnes à chapiteaux antiques et la belle mosaïque de l’abside. |
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Eglise de
Trinité des Monts (et couvent) |
Le couvent de la Trinité des Monts
était un couvent de minimes pour lequel le roi de France Charles VIII fonda
une église en 1495, à la demande de François de Paule. Cette église fut
édifiée durant le XVIe siècle et entièrement restaurée en 1816.
Aujourd’hui, l’église est une propriété de la France et le couvent abrite
les dames du Sacré-Cœur. A noter, le magnifique escalier monumental qui
descend de l’église jusqu’à la place d’Espagne, caractérisé par une
succession de rampes qui s’élargissent, se rétrécissent et se divisent,
réalisé au début du XVIIIe siècle par un architecte français
nommé de Sanctis. |
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Fontaine de
Trévi |
La fontaine de Trévi, située au pied
du Quirinal, est une œuvre baroque réalisée sous le pontificat de Clément
XII par Nicolà Salvi. Les travaux commencèrent en 1732. Il s’agit d’un
ensemble monumental qui occupe toute la largeur du palais Piumbini auquel il
est adossé. La partie supérieure imite un arc de triomphe. La composition
centrale représente l’Océan sur un char guidé par deux chevaux marins et
deux tritons
Voir : Thais, 1200 ans de sculpture italienne |
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Forum |
Dans la Rome antique, on appelle
forum la place publique qui sert de lieu de réunion pour le peuple, de lieu
de commerce et abrite les séances de la justice. Lorsque l’ancien forum ou
Forum Romain fut devenu trop exigu, César entreprit la construction d’un
nouveau forum au nord de l’ancien, puis Auguste, Vespasien, Nerva et Trajan
firent chacun bâtir leur propre forum. |
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Janicule (mont) |
Le Mont Janicule est situé sur la
rive droite du Tibre, au sud de la Cité du Vatican. Son nom lui vient du
dieu Janus. En effet, d’après la mythologie romaine, il aurait porté la cité
fondée par Janus. Celui-ci eut plusieurs enfants, dont l’un, Tiber, donna
son nom au Tibre. Le Janicule demeura longtemps en pleine campagne ; ce
n’est qu’au XVIIe siècle qu’il fut intégré à la ville grâce à la
muraille que fit construire Urbain VIII. |
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Marius (mont) |
Le Mont Marius est une colline située
au nord de la ville, sur la rive droite du Tibre. Sur ses pentes se trouve
la Villa Madama, qui est sans doute celle que Cloquet désigne sous le nom
déformé de « Villa Mellina ». Elle fut construite vers 1515 pour le cardinal
Jules de Médicis, le futur Clément VII, d’après les plans de Raphaël, et
achevée par Sangallo le Jeune. Comme le palais Madama (construit par les
Médicis et situé au centre de la ville près de la Piazza Navona), elle passa
à Madame Marguerite d’Autriche qui lui donna son nom. |
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Mausolée de
Caecilia Metella |
Caecilia Metella était l’épouse de
Crassus, fils du personnage du même nom qui participa au premier triumvirat
avec César et Pompée en 60 avant J.-C. Au XIVe siècle, la famille
des Caetani fit de ce tombeau le donjon d’une forteresse construite tout
près de celui-ci au XIe siècle. Sa silhouette (un mausolée
cylindrique sur un socle carré) est l’une des images les plus célèbres de la
campagne romaine. |
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Muraille
d’Aurélien |
Commencée au IIIe siècle
sous l’empereur Aurélien et renforcée par Honorius, cette enceinte est la
seconde construite pour protéger Rome. Elle est percée de 16 portes et
comporte 383 tours. En raison de son tracé sinueux le long de la Villa
Borghese, entre la porta del Popolo et la porta Pinciana, les Romains lui
donnèrent le nom de « muro torto ». |
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Palais Borghèse |
Le palais Borghèse est situé au nord
de la ville, au bord du Tibre, non loin du mausolée d’Auguste. Sa façade sur
la piazza Borghèse a été érigée à la fin du XVIe siècle dans le
style de la Contre-Réforme. L’édifice fut acquis en 1605 par le cardinal
Camillo Borghese, futur pape Paul V. La cour intérieure du palais comprend
de nombreuses loggias, statues, fontaines et rocailles. Paul V fit don de
son palais à ses frères qui engagèrent l’architecte Flaminio Ponzio pour
l’agrandir en direction du Tibre ; c’est lui qui réalisa la façade
pittoresque sur la via di Ripetta. |
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Palais Braschi |
Le palais Braschi, situé à
l’extrémité sud de la Place Navone, porte le nom de la famille du pape Pie
VI qui le fit élever à la fin du XVIIIe siècle pour loger ses
neveux. C’est le dernier palais bâti à Rome pour les familles pontificales.
Son architecture est de style néoclassique. |
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Palais Colonna |
Le palais Colonna date du XVe
siècle mais fut reconstruit en 1730. Le pape Martin V (1417-1431), issu de
la famille Colonna, y établit sa résidence lorsqu’il se réinstalla à Rome
après le Grand Schisme d’Orient qui vit jusqu’à trois papes régner en
concurrence. Le palais proprement dit est relié à ses jardins, situés de
l’autre côté d’une rue, par une série d’arcades. Sa galerie, richement
meublée, abrite de nombreux tableaux du XVe au XVIIIe
siècle. |
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Palais Farnèse |
La famille Farnèse est l’une des
grandes familles romaines. Sa célébrité commence avec le pape Paul III,
premier pape de la Contre-Réforme, qui fit bâtir le palais Farnèse dans les
années 1530. Lui-même et ses descendants réunirent une magnifique collection
d’œuvres d’art. Les petits-fils de Paul III firent appel aux plus grands
artistes de leur époque pour décorer le palais familial : Salviati pour la
salle des fastes farnésiens et les Carrache pour la galerie du 1er
étage. La quasi-totalité des œuvres de ce palais se trouvent aujourd’hui au
Musée archéologique national de Naples et au Palais royal de Capodimonte.
Acquis en 1911 par le gouvernement français, le palais Farnèse devint le
siège de l’ambassade de France en Italie. Il fut racheté par l’Italie en
1936, puis loué à la France pour 99 ans. Le palais et la villa Farnèse se
font face et ne sont séparés que par le Tibre. |
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Palais Pamphili |
Le palais Pamphili se trouve sur la
piazza Navona et jouxte l’église de Ste-Agnès-en-Agone. Il fut la résidence
de la famille Pamphili, originaire d’Ombrie, qui s’est établie à Rome au
cours du XVe siècle. Au XVIIe siècle, Giovanni
Battista, devenu pape sous le nom d’Innocent X (1644-1655), fit agrandir le
palais familial par Girolamo Rainaldi et transforma en chapelle de famille
l’église de Ste-Agnès. |
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Palais Spada |
Le palais Spada a été construit vers
1540 pour le cardinal Gerolamo Capodiferro, peut-être par un architecte de
l’entourage de Sangallo. En 1632, il fut acquis par le cardinal Bernardino
Spada qui y apporta de nombreuses modifications, faisant notamment ajouter
une aile. En 1927, il devint la propriété du gouvernement italien qui en fit
le siège du Conseil d’Etat. Elevé seulement quelques années après le palais
Farnèse, le palais Spada est d’une conception très différente, la sobriété
de l’architecture de la Renaissance ayant cédé la place à la fantaisie
maniériste des décorations. Cette différence est d’autant plus frappante que
les deux édifices se situent côte à côte. |
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Palatin (mont) |
Le Palatin, colline voisine de celle
du Capitole, est celle qui, selon la légende, vit naître la ville de Rome,
puisque c’est là que le Tibre déposa le berceau de Rémus et Romulus. A
l’époque de la République, le Palatin était un quartier résidentiel où
habita notamment Cicéron. Cette colline fut le lieu de résidence des
empereurs depuis l’époque d’Auguste jusqu’au IIIe siècle. Par la
suite, des églises furent édifiées sur ses pentes. Aux XIe et XIIe
siècles, Rome se couvrant de forteresses en raison des luttes entre le pape
et l’empereur, tout le côté sud-est du Palatin fut fortifié. A la
Renaissance, les riches familles romaines construisirent au milieu des
anciennes habitations en ruine leurs maisons de campagne : les Barberini
près de Saint-Sébastien, les Farnèse sur la partie nord-ouest de la colline,
entre les palais de Tibère et de Caligula. |
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Panthéon |
A l’origine, le Panthéon était un
temple dédié à tous les dieux, édifié par l’empereur Agrippa en 27 av. J.-C.
et orienté vers le Sud. Au IIe siècle ap. J.-C., Hadrien le fit
reconstruire et lui donna son orientation actuelle, vers le Nord. De même
que les autres lieux de culte païens, il fut fermé au IVe siècle
par les premiers empereurs chrétiens. Saccagé par les Barbares en 410, il
fut finalement sauvé de la destruction par le pape Boniface IV qui, en 608,
le reçut en cadeau de la part de l’empereur de Byzance Phocas. Il fut alors
transformé en église sous le nom de Ste-Marie « ad martyres ». Au milieu du
IVe siècle, à l’occasion de la visite de l’empereur romain
d’orient Constance II, le Panthéon fut dépouillé de ses tuiles de bronze.
Bien plus tard, Urbain VII fit enlever les clous et les plaques de bronze
qui revêtaient les poutres de la toiture du porche qui servirent à façonner
le baldaquin de St-Pierre. |
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Pincio (monte) |
Les jardins de la famille Pinci qui
s’étendaient à cet emplacement au IVe siècle ont laissé leur nom
au Monte Pincio, petite colline occupée aujourd’hui par un des jardins les
plus agréables de Rome. Celui-ci fut aménagé au temps de l’occupation
napoléonienne d’après les dessins de Giuseppe Valadier. Sur son flanc sud
est bâtie la Villa Médicis, aujourd’hui l’Académie de France à Rome, et à
côté de cette dernière l’église Ste-Trinité-des-Monts qui est reliée à la
place d’Espagne en contrebas par un double escalier monumental. |
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Ponte Rotto |
Le Ponte Rotto, qui se situait à
l’extrémité orientale de l’île tibérine, remplaça le pont Aemilius
construit vers le milieu du IIe siècle av. J.-C. Il s’écroula et
fut reconstruit plusieurs fois. Il semble qu’il ait encore été endommagé
depuis l’époque du voyage de Cloquet, puisque celui-ci a noté qu’il restait
trois arches tandis qu’aujourd’hui il n’en reste plus qu’une. |
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Porta del
Popolo |
La Porta del Popolo constitue
l’entrée la plus septentrionale de Rome, point de départ de la via Flaminia.
Elle est percée dans l’enceinte élevée par l’empereur Aurélien au IIIe
siècle et correspond à peu près à l’emplacement de l’antique porta Flaminia.
Pie IV fit ériger la façade extérieure, dominée par le blason de sa famille,
les Médicis. En 1655, à l’occasion de la venue de Christine de Suède, le
Bernin en décora la façade intérieure. De nombreux personnages célèbres
franchirent cette porte. C’est là que, le 24 mai 1814, le peuple de Rome a
accueilli le pape Pie VII, libéré par Napoléon. |
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Porta Pia /
Porta Nomentana |
La Porta Nomentana, située au
nord-est de la ville, est l’une des anciennes portes de la muraille
d’Aurélien, d’où partait la Via Nomentana. En 1564, le pape Pie IV fit
ériger à 75 m de celle-ci une nouvelle porte, appelée Porta Pia. |
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Porte Sainte |
L’ouverture de la Porte sainte,
toujours murée en temps normal, faisait partie de la cérémonie
traditionnelle du jubilé. Elle avait lieu la veille de Noël. Le pape en
personne ouvrait la porte de Saint-Pierre en frappant symboliquement trois
fois avec un marteau en or et en argent contre l’ouvrage en maçonnerie la
camouflant. Ensuite, des ouvriers démolissaient le mur. De la même façon,
les portes de Ste-Marie-Majeure, St-Paul-hors-les-Murs et St-Jean-de-Latran
étaient ouvertes par des cardinaux. La porte de Saint-Pierre était à nouveau
murée le 6 janvier, celle des autres basiliques le 5. Le pape bénissait le
matériel qui servait à construire le mur et posait lui-même les trois
premières briques. |
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Portique
d’Octavie |
Le portique d’Octavie était situé
face au théâtre de Marcellus. Il ne subsiste plus aujourd’hui que quelques
vestiges du pavillon d’entrée de la façade tournée vers le Tibre. Le
portique d’origine fut élevé au IIe siècle av. J.-C. par Cecilius
Metellus, vainqueur des Macédoniens, pour entourer deux temples dédiés à
Junon et Jupiter. Auguste le reconstruisit, le dédia à sa sœur Octavie et
organisa à l’intérieur deux bibliothèques publiques, l’une grecque, l’autre
latine, ainsi qu’une salle de réunion que fréquentait parfois le Sénat. Les
colonnes corinthiennes qui subsistent appartiennent au portique reconstruit
par Septime Sévère à la fin du IIe siècle ap. J.-C. |
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Prisons de
Jugurtha et de saint Pierre |
Il s’agit de la prison Mamertine,
cachot de l’État romain. Le nom de « prisons de Jugurtha et de saint Pierre
» s’explique par le fait que Jugurtha, vaincu par son rival Marius fait
partie des illustres personnages qui y moururent (de même que Vercingétorix
et les conjurés amis de Catilina), et qu’une légende du Moyen Age fit de ce
lieu la prison du saint apôtre. Quant à la source dont parle Cloquet, la
légende veut qu’elle soit apparue par un miracle des apôtres Pierre et Paul
qui purent ainsi baptiser leurs geôliers. |
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Quartier
transtévérin |
Le quartier transtévérin
(Trastevere), dont le nom signifie « au-delà du Tibre », est le quartier
situé sur la rive droite du Tibre, face au quartier historique de la ville.
C’était jadis un quartier pauvre et populaire. En raison de sa situation à
proximité du port maritime d’Ostie et du port fluvial de Ripa Grande, ce
quartier développa très tôt le commerce alimentaire, par opposition aux
quartiers situés sur la rive gauche à vocation artisanale. Peu d’édifices
publics y furent construits. Le mur d’Hadrien, élevé au IIIe
siècle, ceintura le quartier et l’isola un peu plus du reste de la ville. Le
caractère populaire de ce quartier s’est affirmé au cours des siècles. Les
Transtévérins eurent toujours la réputation d’être très courageux et
d’embrasser facilement les causes révolutionnaires. |
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Roche
tarpéienne |
C’est sur le versant sud du Capitole
que l’on situe la roche tarpéienne qui doit son nom à la légende de Tarpéia,
liée à l’épisode de l’enlèvement des Sabines par les Romains. Lorsque le roi
des Sabins marcha sur Rome pour délivrer les Sabines, la fille du gardien de
la citadelle, nommée Tarpéia, tomba amoureuse de lui et lui offrit l’accès à
la citadelle en échange de son amour. Celui-ci accepta mais fit écraser la
jeune fille par les boucliers de ses soldats dès qu’il eut pénétré dans la
place. |
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Temple de la
Fortune Virile |
L’attribution de ce temple du IIe
siècle av. J.-C. à la Fortune Virile est sans fondement. Il s’agit peut-être
d’un sanctuaire dédié à Portumnus, le dieu des fleuves et des ports. C’est
l’un des temples les mieux conservés de la ville. Ce temple rectangulaire
juché sur un haut podium témoigne de l’importante influence encore exercée à
cette époque par les Etrusques sur l’architecture romaine. |
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Temple de la
Paix |
Le temple de la Paix avait été élevé
par l’empereur Vespasien, après sa victoire sur les Hébreux en 71, sur le
forum qu’il fit construire de 71 à 75. Ce temple abrita les dépouilles du
temple de Jérusalem : le chandelier en or à sept branches, les Tables de la
Loi de Moïse et les trompettes d’argent qui figurent sur l’arc de Titus. En
raison de la présence de ce temple on appela aussi le forum de Vespasien «
forum de la Paix ». |
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Temple de
Romulus |
Il s’agit du temple de Vesta situé
tout près de celui de la Fortune Virile. Le véritable temple de Vesta se
trouve sur le Forum. Le présent édifice ne fut attribué à la déesse du foyer
qu’en raison de sa forme circulaire ; il date de l’époque d’Auguste et était
probablement dédié à Hercule Olivarius, patron des fabricants d’huile, comme
l’atteste l’inscription sur le soubassement de la statue de culte découverte
à proximité. Au Moyen Age, ce temple devint une église. C’est à tort que
Cloquet l’appelle « Temple de Romulus »car le temple de Romulus se trouve
sur le Forum. |
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Testaccio
(mont) |
Le Mont Testaccio est une butte
artificielle haute d’environ 35 m, qui doit son nom aux débris d’amphores
(en latin testæ) provenant d’entrepôts voisins ou du port de Ripa
Grande, dont on se débarrassait ici et qui la constituent. On le connaît
également sous le nom de « monte dei cocci », littéralement « mont des
tessons ». |
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Théâtre de
Marcellus |
Le théâtre de Marcellus fut commencé
par César et achevé par Auguste, en l’an 13 av. J.-C. Deux ans plus tard,
Auguste le dédia à Marcellus, le fils de sa sœur Octavie. Il est situé entre
le Tibre et le Capitole. Il fut le plus grand théâtre de Rome après celui de
Pompée au Champ de Mars : il pouvait contenir jusqu’à 15 000 spectateurs.
Les deux étages d’arcades qui subsistent aujourd’hui étaient sans doute
surmontés d’un troisième étage à pilastres corinthiens. Endommagé par
l’incendie de 64 ap. J.-C., puis au cours des luttes entre Vespasien et
Vitellius, ce théâtre fut abandonné au début du IVe siècle et
servit de carrière de pierres. Au XIIe siècle, il fut transformé
en forteresse, ce qui lui épargna la destruction. Au XVIe siècle,
une famille noble en fit son palais, ce dont témoignent les restes de
l’édifice réalisé par Baldassare Peruzzi qui devint la propriété des Orsini.
Le théâtre antique fut dégagé des constructions qui l’entouraient et fouillé
de 1926 à 1929. |
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Thermes de
Caracalla |
Plusieurs établissements de bains
furent construits à Rome : il y eut d’abord ceux d’Agrippa, inaugurés en 19
av. J.-C., puis ceux de Néron au Champ de Mars, ceux de Titus près de la
Maison Dorée, ceux de Trajan sur l’Esquilin. Ceux de Caracalla, commencés en
212 et inaugurés en 216, sont les plus grands thermes que Rome ait connus
jusque-là ; leur superficie de 11 ha ne sera dépassée que par ceux de
Dioclétien, environ un siècle plus tard. Du point de vue de la décoration,
l’édifice fut achevé par les deux derniers empereurs de la dynastie des
Sévères, Élagabal (218-222) et Alexandre Sévère (222-235). D’un aspect
extérieur très sobre, ces thermes étaient richement décorés à l’intérieur.
Ils pouvaient accueillir jusqu’à 1600 baigneurs à la fois, soit plus de 6000
personnes par jour. Les thermes de Caracalla ont cessé de fonctionner en
538, date à laquelle les aqueducs qui alimentaient Rome furent détruits par
les Goths. Des fouilles furent entreprises sur ce site dès le XVIe
siècle par le cardinal Farnèse lors de la construction de son palais. Au XIXe
siècle, on découvrit de magnifiques statues, vasques, mosaïques, colonnnes
et chapiteaux. Les fouilles effectuées au début du XXe siècle
mirent au jour un temple de Mithra et un réseau de galeries souterraines
permettant d’acheminer le bois de chauffage. |
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-- -- -- --
-- -- de Caius Cestius |
Le magistrat Caius Cestius, mort en
12 av. J.-C., se fit construire un mausolée des plus originaux puisqu’il
s’agit d’une pyramide recouverte de marbre. Ce monument témoigne de cette
période de grandeur qui débuta sous Auguste où un simple particulier pouvait
se faire construire un tombeau digne d’un pharaon. |
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Tombeau de
Caius Publius Bibulus |
Du tombeau de l’édile plébéien Caius
Publius Bibulus, situé au pied du gigantesque monument élevé en l’honneur du
roi Victor-Emmanuel II, il ne subsiste aujourd’hui qu’un pan de mur en
travertin et en brique. Ce tombeau, vieux de deux mille ans, présente un
intérêt archéologique majeur : comme il n’était pas permis d’inhumer à
l’intérieur de la cité, l’emplacement de cette tombe a permis de déduire que
l’enceinte de Rome au Ier siècle av. J.-C. passait au pied du
Capitole et qu’à cet endroit commençait la via Flaminia, la grande voie du
Nord, actuelle via del Corso. |
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Tombeau des
Scipions |
Les Scipions appartenaient à l’une
des plus grandes familles patriciennes, qui s’éteignit à la fin de la
République. Issus de la gens Cornelia, les hommes portèrent tous le nom de
Cornelius Scipio, précédé de leur prénom et parfois suivi d’un surnom. Le
tombeau de cette famille, découvert en 1614 et restauré en 1926, renferme
des inscriptions funéraires d’un intérêt historique et littéraire
remarquable. |
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Vatican |
Le palais du Vatican est le palais
apostolique des papes. Il s’agit d’un vaste ensemble, attenant à la
basilique Saint-Pierre, dont les origines remontent au VIe
siècle. C’est à son retour d’Avignon, en 1377, que le pape s’y installa,
abandonnant sa résidence du palais du Latran, détruite par un incendie.
Remanié dès le XIIIe siècle à l’initiative du pape Nicolas III,
il connut de nombreuses adjonctions et modifications tout au long des XVe
et XVIe siècles. Jules II (1503-1513) commanda à l’architecte
Bramante de relier le palais de Nicolas V celui d’Innocent VIII par deux
longues galeries étroites, donnant ainsi naissance à la grande cour
rectangulaire dite du Belvédère. Les deux autres cours furent constituées
sous le pontificat de Pie IV (1559-1565). La seule trasnformation datant de
l’époque baroque est la réalisation de l’escalier royal (Scala Regia) par le
Bernin. Les parties les plus célèbres de ce palais sont le Belvédère, les
chapelles de Nicolas V, Sixtine et Pauline, la tour et les appartements
Borgia, les loges et les chambres de Raphaël, la salle royale, l’escalier
royal, la Bibliothèque vaticane et les musées. |
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Villa Adriana |
Située dans l’agglomération de
Tivoli, à une trentaine de kilomètres de Rome, la Villa Adriana, commanditée
par l’empereur Hadrien au IIe siècle ap. J.-C, fut sans doute
l’ensemble monumental le plus riche de l’Antiquité. Ayant beaucoup voyagé à
travers l’empire, il voulait que cette villa évoque par son architecture les
ouvrages et les sites qu’il avait vus. L’ensemble fut construit entre 126 et
134. Après la mort d’Hadrien, ses successeurs continuèrent sans doute à
venir à Tivoli, mais par la suite la villa fut abandonnée. Du XVe
au XIXe siècle, la villa fut explorée et les centaines d’œuvres
découvertes partirent enrichir les collections privées et les grands musées
d’Europe. En 1870, le domaine revint au gouvernement italien qui y fit
entreprendre des fouilles qui révélèrent la stupéfiante architecture de ces
bâtiments et parfois même des stucs et des mosaïques. |
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Villa Borghèse |
Sur ses terres, situées au nord-est
de la Porta del Popolo, à l’extérieur de la muraille d’Aurélien, le cardinal
Scipione Borghèse fit construire en 1613 une résidence d’été, ou palazzina,
entourée de magnifiques jardins, appelée « Villa Borghèse ». Commencée par
l’architecte Flaminio Ponzio, elle fut achevée par le Hollandais Jan van
Santen (Vasanzio en italien). |
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Villa d’Este |
La Villa d’Este fut construite par le
cardinal Hippolyte II d’Este lorsqu’il se retira à Tivoli en 1550. Il avait
été élevé à de grands honneurs par François Ier mais avait été
disgrâcié par Henri II. Pour concevoir cette villa d’agrément, le cardinal
fit appel à un architecte napolitain, Pirro Ligorio. D’aspect extérieur
simple, la villa d’Este possède des jardins somptueux, étagés sur les pentes
occidentales de la ville sur plus de 3 ha, ornés de jets d’eau, fontaines et
statues de style maniériste. De grands personnages vinrent la visiter :
plusieurs papes, des écrivains et des artistes comme Cellini, Titien, le
Tasse, Montaigne. Après l’abandon de la villa, Fragonard et Hubert Robert,
pensionnaires de l’Académie de France, y passèrent de longs moments à
peindre les lieux. |
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Villa Doria
Pamphili |
La villa Doria Pamphili se situe à
l’ouest de la ville, sur la rive droite du Tibre, au-delà du Janicule. Il
s’agit aujourd’hui d’un vaste parc public où fut élevée au XVIIe
siècle une résidence de campagne agrémentée de terrasses et d’une façade
avec statues et bas-reliefs. |
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Villa Farnesina |
La villa Farnesina, résidence
entourée de jardins située sur la rive droite du Tibre au pied du Janicule,
fut bâtie de 1508 à 1511 pour le banquier Agostino Chigi (1465-1520). Pour
l’édifier et en décorer les salles, il fit appel aux meilleurs artistes de
la Renaissanec : Baldassare Peruzzi, architecte et peintre, Raphaël, Jules
Romain, Sebastiano del Piombo, le Sodoma, etc. Des fêtes somptueuses y
furent organisées, présidées par le pape Léon X. Plus tard, la villa fut
vendue au cardinal Alexandre Farnèse dont elle prit le nom. Elle abrite
aujourd’hui le Cabinet des Estampes de Rome. |
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Villa Médicis |
La Villa Médicis fut construite vers
1570 pour le cardinal Ricci di Montepulciano à l’endroit où s’étendaient au
Ier siècle av. J.-C. les jardins de Lucullus. La façade
intérieure, richement décorée de statues, reliefs et fragments de marbre
antique, est l’œuvre de Bartolomeo Ammannati. Depuis 1803, la Villa Médicis
abrite l’Académie de France à Rome, établissement fondé par Colbert en 1666
pour accueillir et former de jeunes artistes français. En 1829, le peintre
Horace Vernet fut nommé directeur. Elle recrute aujourd’hui ses élèves dans
les disciplines traditionnelles (peinture, sculpture, architecture) ainsi
qu’en littérature, cinéma, restauration et histoire de l’art. |
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Voie Sacrée |
La Voie Sacrée ou Via Sacra était la
voie romaine la plus prestigieuse de l’Antiquité. Traversant le Forum dans
toute sa longueur, elle est bordée par le temple de Vesta et par la Regia,
qui furent au centre de toute la religion romaine. C’était la route
qu’empruntaient tous les cortèges triomphaux des généraux vainqueurs pour se
rendre sur la colline du Capitole afin de remercier Jupiter de sa protection
pendant la campagne. |
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